Association Nationale des Travailleur.euse.s Handicapé.e.s ou en ALD de l’Education Nationale
Une association, pour quoi faire?
La dégradation des conditions de vie et des conditions de travail font exploser le handicap et les maladies invalidantes.
A l’Éducation nationale, les personnels, quelles que soient leurs fonctions, leurs catégories, n’en sont pas épargnés : professeurs, agents administratifs, infirmières…
Stress, mal-être, épuisement sont en augmentation constante et provoquent des pathologies physiques et psychiques handicapantes.
L’actualité récente montre comment burn-out, manque d’écoute et incapacité d’aménager le travail de ceux qui n’en peuvent plus, poussent certains collègues à commettre l’irréparable.
Il nous fallait donc aller plus loin dans notre démarche qui a démarré par un groupe Facebook et lui donner un caractère plus institutionnel et plus représentatif.
C’est donc une Association nationale d’entraide loi 1901 qui a pris le relais depuis septembre 2019 pour que nous soyons écoutés et entendus : Anthén, association nationale des travailleurs handicapés et/ou en affection longue durée de l’Education nationale.
Les personnels de l’Education Nationale touchés par le handicap ou par une affection de longue durée se heurtent chaque jour à leur administration pour faire valoir leurs droits. Ils sont des centaines, des milliers dans ce cas.
A l’heure où l’on scolarise les élèves handicapés (mais hélas à marche forcée et sans moyen), où l’on déplore que les travailleurs handicapés soient bien plus touchés que les autres par le chômage, que penser des difficultés et des obstacles qui émaillent la carrière des personnels handicapés de l’Education Nationale ?
Aménagements des postes de travail particulièrement longs à obtenir,
absence de salles et horaires spécifiques, refus d’application des préconisations des médecins du travail,
charges de travail disproportionnées,
allégements de service inexistants ou rares et limités dans le temps donc non adaptés à des handicaps pérennes,
retraites anticipées pour handicap inaccessibles à ceux qui sont touchés par un problème de santé au cours de leur carrière,
attributions des priorités médicales pour mutation aléatoires,
temps partiels de droit pour handicap non compensés financièrement contrairement au secteur privé,
indigence des services de médecine du travail,
reconversions peu accompagnées et réduites pour ceux d’entre nous qui doivent changer d’activité professionnelle du fait de leur situation médicale…